Mort de Mohamed à Marseille : trois policiers mis en examen pour « violences avec arme » et placés sous contrôle judiciaire

Trois des cinq policiers du Raid placés en garde à vue mardi dans cette affaire ont été mis examen ce jeudi après avoir été présentés à un juge d’instruction.
Les gardes à vue des trois policiers du Raid dans le cadre de l’enquête sur la mort de Mohamed en marge des émeutes liées à la mort de Nahel, ont été levées ce jeudi 10 août au matin, rapporte France Info.
Les trois policiers ont été mis en examen pour « violences avec arme » et placés sous contrôle judiciaire.
Ils sont suspectés d’avoir tué Mohamed Bendriss dans la nuit du 1er au 2 juillet, à Marseille, alors qu’ils intervenaient pour réprimer les émeutes liées à la mort de Nahel survenue lors d’un refus d’obtempérer à Nanterre.
Ils ont été entendus par les enquêteurs de l’IGPN, la police des polices, dans le cadre de l’instruction ouverte le 4 juillet pour « coups mortels avec usage ou menace d’une arme ».
La victime était âgée de 27 ans et de nationalité algérienne. Elle a vraisemblablement été tuée par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) qui l’a atteint au thorax, au niveau du cœur.
Les résultats de l’autopsie ont confirmé que sa mort avait été « causée par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d’un projectile », type LBD, ayant entraîné une crise cardiaque.
L’homme circulait à scooter comme livreur Uber au moment des faits. Mohamed Bendriss a été retrouvé inanimé devant le domicile de sa mère après avoir fait un malaise au guidon de son scooter. Son décès a été constaté à l’hôpital où un médecin a observé un impact au niveau du thorax.