Mort de Gérard Leclerc dans un crash d’avion : le président de son aéro-club loue un pilote « compétent » qui « volait très régulièrement »

Gérard Leclerc, le journaliste décédé dans un accident d’avion en Loire-Atlantique, était licencié de l’aéro-club de Loudun depuis plus de 15 ans.
Un petit avion de tourisme à bord duquel se trouvaient deux ou trois personnes, dont le journaliste Gérard Leclerc, s’est écrasé mardi à Lavau-sur-Loire (Loire-Atlantique). Selon un communiqué diffusé par le parquet de Saint-Nazaire, l’avion Robin DR 400 avait décollé mardi à 11h07 de l’aérodrome de Loudun (Vienne) à destination de La Baule (Loire-Atlantique).
À 11h37, le pilote de l’aéronef, qui semble-t-il était Gérard Leclerc, avait annoncé à la tour de contrôle de l’aéroport de Nantes qu’il entrait dans l’espace aérien de Saint-Nazaire mais il ne s’est jamais annoncé auprès des autorités de cette dernière, relate le parquet. « Il n’a émis aucun message de détresse. Les données de vol disponibles permettent de suivre la trajectoire de vol jusqu’à 11h42, heure à laquelle il a disparu des radars. Il était alors localisé à proximité de Lavau-sur-Loire », poursuit le communiqué.
Des débris repérés mais toujours aucun corps retrouvé
Les premiers débris d’avion ont été « repérés dans les canaux, notamment une roue et un morceau d’immatriculation. À l’heure actuelle et malgré les recherches, aucun corps n’a été retrouvé », indique le parquet de Saint-Nazaire. « Ces recherches sont rendues particulièrement difficiles car l’avion était immergé à plusieurs mètres dans une zone soumise à très forts courants, et dans laquelle la visibilité pour les plongeurs est quasi-nulle », explique le ministère public.
À ce stade, deux enquêtes sont ouvertes : l’une judiciaire, confiée à la brigade des transports aériens et au groupement de gendarmerie de Loire-Atlantique, et une enquête technique diligentée par le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA).
Gérard Leclerc, un pilote d’avion « compétent » qui « volait très régulièrement depuis des années »
Dans les colonnes d’Ouest-France ce mercredi, le président de l’aéro-club de Loudun dans lequel était licencié Gérard Leclerc loue un pilote « compétent » qui « volait très régulièrement depuis des années ». « J’ai vu Gérard (Leclerc) ce matin vers 10 h. Il m’a dit qu’il attendait une météo favorable. Il avait fait sa consultation de météo avant de partir », raconte Michel Richez à nos confrères. « Il était allé plusieurs fois à La Baule. Je suis président depuis quinze ans et il était déjà avant moi licencié de l’aéroclub », explique-t-il.
Le journaliste devait en effet se rendre à La Baule pour assister à un concert de son demi-frère Julien Clerc prévu jeudi. Michèle Monory, la fille de l’ancien ministre et président du Sénat René Monory ainsi qu’une amie de celle-ci se trouveraient également à bord. L’identité de la troisième victime, s’il y en a une, est toujours inconnue.