L’Assemblée nationale française a approuvé une augmentation de la taxe sur les billets d’avion, suivant la proposition du gouvernement dirigé par Michel Barnier. Cette nouvelle taxe, prévue pour durer un an, vise à générer un milliard d’euros pour soutenir les finances publiques. Cependant, les régions d’outre-mer et la Corse bénéficieront d’une exemption. Cette mesure suscite des inquiétudes quant à son impact sur les tarifs aériens entre la France et le Maroc, un sujet de grande importance pour la communauté marocaine résidant en France.
Une hausse temporaire mais significative
Le vote en faveur de cette augmentation a eu lieu vendredi, remportant une majorité de 99 voix contre 78. Le gouvernement Barnier espère ainsi renforcer le budget national, mais la durée d’application a été limitée à un an, et seules certaines régions françaises en métropole seront touchées. Les élus espèrent ainsi modérer les conséquences économiques de cette mesure sur les voyageurs et les entreprises de transport aérien, surtout en cette période de crise pour le secteur aérien français.
Le directeur général de la compagnie “Air France-KLM”, Benjamin Smith, a réagi à cette annonce en soulignant l’importance de l’exemption accordée aux régions d’outre-mer et à la Corse. Selon lui, cette décision traduit une prise de conscience des risques que cette taxe pourrait poser à la compétitivité des compagnies aériennes françaises. En effet, le secteur aérien traverse déjà des difficultés économiques, et une augmentation des prix pourrait rendre les vols moins attractifs pour les passagers.
Réactions mitigées des acteurs du secteur aérien
La Fédération nationale de l’aviation marchande (FNAM) a salué les amendements qui ont été apportés au projet initial. Elle considère que la durée limitée de cette taxe et les exemptions régionales démontrent une compréhension des défis posés par cette mesure. Cependant, la FNAM reste opposée à la taxe “Chirac” et estime que cette hausse a été décidée sans consultation préalable ou étude d’impact. Elle craint que cette mesure nuise à la compétitivité de l’aviation française.
Par ailleurs, le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a fermement condamné cette décision. Le syndicat estime que la hausse de la taxe pourrait provoquer une perte de dizaines de milliers d’emplois en France. En signe de protestation, le SNPL a même annoncé une grève prévue pour le 14 novembre, démontrant ainsi son désaccord face à une décision jugée défavorable aux travailleurs du secteur.
Les conséquences pour les voyageurs marocains
Pour les Marocains résidant en France, cette augmentation pourrait compliquer leurs déplacements entre la France et le Maroc, en particulier durant les périodes de forte affluence. Les tarifs des billets, déjà élevés en haute saison, pourraient encore grimper, rendant les voyages moins accessibles pour de nombreuses familles.
En conclusion, cette hausse de la taxe sur les billets d’avion pourrait avoir des effets mitigés : bénéfique pour les finances publiques, elle pourrait cependant menacer la compétitivité des compagnies aériennes françaises et impacter les voyageurs marocains, une communauté fortement liée aux liaisons aériennes franco-marocaines.
bjr normal l argent est chez eux la pauvreté n est plus au Maroc a force de reclamer ils ont plus d argent que nous regarder en Espagne le 1/4 des propriétaires sont marocains la diaspora en France represente plus d 1 millliard d euros /an qui disparait de notre économie alors oui c est normal ………….