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Limogé du Maroc avant la Coupe du monde 2022, Vahid Halilhodzic parle de son traumatisme

Vahid Halilhodzic, l’ancien entraîneur franco-bosnien du Maroc, ne parvient toujours pas à accepter son limogeage avant la Coupe du monde 2022. Dans une interview accordée au média N1, il a parlé d’un “traumatisme difficile à avaler et à accepter”. Retour sur les raisons de son départ et les propos de l’entraîneur.

Vahid Halilhodzic, un parcours “brillant” au Maroc

En trois ans passés sur le banc de touche du Maroc, Vahid Halilhodzic a dirigé l’équipe nationale à 30 reprises, enregistrant de très bons résultats. C’est pourtant cette expérience qui a été brutalement interrompue en août 2022, à quelques mois de la Coupe du monde.

Pour Vahid Halilhodzic, cette situation n’est pas nouvelle. Déjà en 2010, il avait été démis de ses fonctions de sélectionneur de la Côte d’Ivoire. En 2018, c’est le Japon qui avait décidé de ne pas renouveler son contrat après le Mondial.

Des divergences avec la fédération marocaine

Dans son interview, Vahid Halilhodzic a expliqué les raisons de son limogeage. Selon lui, les dirigeants de la fédération de football marocaine ne lui laissaient pas suffisamment de liberté dans le choix des joueurs pour la Coupe du monde. “Je ne voulais pas accepter que les dirigeants des fédérations de football me disent 15 jours avant la Coupe du Monde quels joueurs joueront et lesquels ne joueront pas”, a-t-il expliqué.

Il a également affirmé que les sponsors et les politiciens étaient impliqués dans les décisions de la fédération. Vahid Halilhodzic s’est opposé à leur influence et a toujours défendu le droit de l’entraîneur de choisir les joueurs en concertation avec son équipe.

Pour Vahid Halilhodzic, l’aspect sportif doit primer sur tout autre aspect. “Quand vous êtes entraîneur dans un club ou une équipe nationale, vous devez faire tout ce que vous croyez bon, afin de ne pas le regretter plus tard. Je ne regrette rien de ce que j’ai fait. Ils n’étaient pas contents de ça, ils étaient bien trop contents des résultats”, a-t-il ajouté.

Un traumatisme difficile à surmonter

Le limogeage de Vahid Halilhodzic avant la Coupe du monde 2022 a été pour lui un véritable traumatisme. Il a expliqué que cela lui rappelait sa carrière de joueur, durant laquelle il avait également subi des échecs. “Même en tant que joueur, j’ai vécu la même chose. J’ai des traumatismes qui me font mal, mais la vie continue”, a-t-il conclu.

Le choix de remplacer Vahid Halilhodzic par Walid Regragui s’est avéré payant pour le Maroc, qui a réussi l’exploit de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe du Monde 2022. Ce résultat, que Vahid Halilhodzic n’aurait jamais pu atteindre, est en grande partie dû à ses désaccords avec des joueurs clés tels que Hakim Ziyech et Noussair Mazraoui.

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