Les autoroutes du Maroc font face à une paralysie significative alors que le Syndicat National des employés des centres d’exploitation de la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM), affilié à l’Union Marocaine du Travail (UMT), a lancé une grève de six jours. Cette action de protestation, prévue pour les 16, 17, 18, 23, 24 et 25 août 2024, perturbera les opérations de péage dans tout le pays, avec des interruptions de service de 10h00 à 12h00 et de 19h00 à 21h00.
Malgré ces perturbations, les services de secours en cas d’urgence seront maintenus. Le syndicat a organisé cette grève en réponse à la fermeture du dialogue par la direction de l’ADM, accusée de violer les droits syndicaux et de ne pas respecter les engagements du pacte social, un accord destiné à garantir des conditions de travail décentes pour les employés.
Le syndicat dénonce fermement ce qu’il considère comme des orientations antisociales de la part de l’ADM, reprochant à l’entreprise de refuser toute forme de dialogue. Selon les représentants syndicaux, cette attitude constitue une violation des droits et libertés fondamentaux garantis par la constitution marocaine et les législations internationales.
Les grévistes demandent également la convocation immédiate des comités chargés de résoudre les conflits et de mettre en œuvre les dispositions du pacte social. Le syndicat appelle à un dialogue sérieux sur la répartition sectorielle, dans le but d’éviter un recours prolongé aux moyens légaux pour faire valoir les droits des travailleurs.
Alors que cette grève menace de perturber fortement le trafic sur les autoroutes marocaines, le syndicat des centres d’exploitation de l’ADM réaffirme son engagement à poursuivre cette protestation de manière pacifique, tout en exhortant la direction à répondre rapidement à leurs revendications.