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« Le matelas en question a morflé » : une employée virée pour avoir fait l’amour sur un lit d’exposition

Dans un premier temps, la vendeuse concernée n’a pas contesté les faits.

Les faits remontent au 18 janvier 2017 mais ne sont rapportés qu’aujourd’hui par L’Informé. Le responsable d’un magasin de l’enseigne « Le Roi du matelas » situé à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) a reçu un mail d’un certain David M., qui expliquait qu’il était l’amant d’une employée, Céline D. L’homme déclarait avoir eu plusieurs relations sexuelles avec la femme sur son lieu de travail lors de ses pauses méridiennes sur des lits d’exposition du magasin.

Pour appuyer ses dires, l’homme aurait joint des photos à son mail. Sur les clichés, on verrait Céline D, dénudée se mettant en scène. L’amant de la femme aurait aussi laissé des commentaires sur la plateforme d’avis du site. « N’hésitez pas à acheter le matelas Darwin. Je l’ai testé une bonne dizaine de fois avec la vendeuse du magasin… Il est top mais n’achetez pas l’expo on l’a foutu en l’air… Si vous allez au Roi du matelas à Boulogne-sur-Mer n’achetez pas le Darwin, je l’ai testé une bonne dizaine de fois avec la vendeuse (avec l’accord de son mari, couple libre) mais le matelas en question a morflé… ». Les commentaires en question ont été supprimés depuis.

L’employée ne conteste pas les faits

Dans la foulée de ces révélations, la vendeuse concernée n’a d’abord pas contesté les faits et a été virée deux semaines plus tard pour faute grave. Mais elle est quand même allé devant le tribunal pour finalement contester les faits qui lui sont reprochés.  Elle a égaklement déposé une plainte contre son ancien amant pour « harcèlement » et « menaces de mort ». À noter que ce dernier, un ancien employé du « Roi du matelas », avait lui-même déjà été licencié par l’enseigne en 2013. 

En juin 2021, Céline D. croit finalement l’emporter, la cour d’appel estimant que son licenciement pour faute grave était « dépourvu de cause réelle et sérieuse ». 

Est dépourvu de cause réelle et sérieuse le licenciement de la vendeuse de matelas dont l’ancien amant a envoyé à son patron des photos révélant qu’il lui a plusieurs fois fait l’amour sur les lits d’exposition.

Cour d’appel de Douai, 25 juin 2021, n° 19/00958

— Curiosités Juridiques (@CJuridiques) August 22, 2023

Mais la Cour de cassation vient de casser cet arrêt pour « l’emploi de termes incompatibles avec l’exigence d’impartialité ». L’affaire a donc été renvoyée en appel.

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