Le gouvernement marocain collabore avec TikTok pour endiguer la vague de désinformation et de diffamation en ligne. Une rencontre officielle a eu lieu entre Mohammed Mehdi Bensaïd, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et Wael Ezzat, directeur des politiques publiques de TikTok pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. L’objectif est clair : assainir le contenu de la plateforme tout en respectant la liberté d’expression.
Cette coopération survient alors que TikTok fait face à une hausse de critiques concernant la diffusion de contenus trompeurs. Le Maroc veut tirer la sonnette d’alarme et éviter que la situation ne s’aggrave. D’un côté, il y a la nécessité de préserver un espace numérique sain. De l’autre, l’obligation de garantir les droits fondamentaux des citoyens.
Une stratégie pour des contenus plus responsables
Le ministre Bensaïd a insisté sur la nécessité de filtrer les contenus inappropriés et diffamatoires. L’idée n’est pas de museler l’opinion publique, mais de tracer une ligne rouge autour des abus. Les discussions ont notamment porté sur la protection de la vie privée des utilisateurs et la suppression rapide des contenus illicites.
Les autorités marocaines veulent que TikTok mette en place des outils plus robustes pour détecter et bloquer les informations mensongères. L’objectif est d’éviter que des rumeurs ne se propagent comme une traînée de poudre, en particulier lorsqu’elles touchent à la réputation des personnes ou des institutions.
Liberté d’expression sous contrôle
Malgré ces mesures, la liberté d’expression reste un sujet sensible. Le gouvernement marocain affirme qu’il n’est pas question de restreindre ce droit, mais bien de trouver un juste équilibre. Les plateformes numériques doivent jouer un rôle dans la régulation, sans pour autant imposer une censure aveugle.
Cette alliance avec TikTok représente un pas en avant dans la gestion des réseaux sociaux au Maroc. Si la coopération porte ses fruits, d’autres plateformes pourraient suivre.