jeudi, 10 octobre, 2024 à 12:03
Cotonou – Le cinéma marocain a signé une présence distinguée lors de la 4-ème édition des Rencontres cinématographiques et numériques de Cotonou (ReCiCo), qui se déroule du 05 au 12 octobre et à laquelle le Royaume participe en tant qu’invité d’honneur.
Le Maroc est représenté à la compétition officielle de cet événement, organisé en partenariat avec l’Ambassade du Royaume au Bénin et au Togo et le Centre cinématographique marocain (CCM), par trois longs métrages et deux documentaires dans le but de faire connaître davantage le cinéma marocain, et de promouvoir l’histoire séculaire du Royaume et sa culture riche et diversifiée.
Ainsi, dans la catégorie fictions longs métrages, trois films marocains sont en lice pour la compétition officielle des ReCiCo. Il s’agit des longs métrages “Le verre de l’amitié” du réalisateur Naoufel Berraoui, “Jalal Eddine” de Hassan Benjelloun et “Sahari Slem Wesaa” de Moulay Taieb Bouhanana.
Dans la catégorie Documentaire, le cinéma marocain est représenté par “Dernière mine” de Fatima Aglaz et “Le mouvement de la Libération de l’Afrique” de Hassan Bouharrou.
Dans ce cadre, les deux films “Sahari Slem Wesaa” et “Jalal Eddine” ont été projetés mercredi en présence de personnalités politiques et diplomatiques, dont l’ambassadeur du Maroc au Bénin, Rachid Rguibi, ainsi qu’un parterre de cinéastes, d’artistes et d’acteurs de plus 20 pays africains.
“Sahari Slem Wesaa”, un film de 119 minutes, dont la trame se déroule entre les années 70 et 90 du siècle dernier, relate l’histoire de Hammad, Salka et Ammar, trois frères originaires des provinces du Sud du Royaume, qui ont décidé, après la Marche verte, de rompre les liens pour que chacun mène seul sa propre vie.
Les trois frères pensaient que leur séparation ne durerait que quelques jours ou quelques semaines, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent au cœur d’un conflit de longue durée. Cependant, la nostalgie les poussera à affronter toutes les difficultés dans l’espoir de se réunir à nouveau.
Le deuxième long métrage”Jalal Eddine”, quant à lui, raconte l’histoire d’un époux (Jalal Eddine), qui refuse d’accepter la mort de son épouse et décide de s’isoler jusqu’à ce qu’il retrouve la lumière en lui. Vingt ans après, Jalal Eddine devient maître soufi, qui oeuvre à diffuser les valeurs de tolérance, d’amour et d’acceptation d’autrui.
L’Ambassade du Royaume au Bénin avait indiqué dans un communiqué que ce festival constitue une occasion de découvrir le cinéma marocain et de contribuer à la promotion d’une industrie cinématographique régionale prometteuse, précisant que le Maroc, qui dispose d’une expérience riche dans ce domaine, aspire à travers une participation effective et active à cet événement à mieux faire connaître le cinéma marocain et partager son expérience avec les pays africains frères, notamment le Bénin, afin de contribuer au développement d’une industrie cinématographique régionale prometteuse.
Au total, neuf longs métrages, 26 courts métrages et 14 documentaires ont été choisis, sur un total de 117 œuvres cinématographiques provenant de 21 pays africains et de la diaspora.
Au programme de cette édition, figurent également l’organisation d’ateliers de formation en scénario, actorat et direction de la cinématographie, un colloque sous le thème: “le cinéma, un outil de lutte contre l’extrémisme violent”, outre la cérémonie de clôture et de remise des prix.