Dans une affaire qui suscite l’indignation et l’interrogation, l’Algérie continue d’exercer une pression considérable sur la famille du regretté Abdellali Machiour, le jeune marocain abattu à Saïdia. Cette situation complexe met en lumière des négociations tendues entre les deux nations voisines. Dans cet article, nous détaillerons les demandes de l’Algérie, les restrictions imposées, ainsi que le contexte de cette affaire délicate.
L’Algérie Exige un Lourd Tribut
Selon des sources médiatiques bien informées, l’Algérie a exigé un paiement exorbitant de 40 millions de centimes à la famille de la victime en échange de la restitution de son fils. Cette demande déroutante peut être exécutée soit par la réouverture des frontières terrestres, une procédure habituelle, soit par le transport aérien du corps à travers la Tunisie ou la France.
De plus, l’Algérie a posé une condition troublante : la famille doit signer un document soutenant la version algérienne des événements, à savoir que leur fils est décédé par noyade, rejetant catégoriquement les allégations de tirs provenant de l’Algérie.
Des Restrictions Draconiennes
Outre ces demandes financières et politiques, les autorités algériennes ont imposé des restrictions sévères à la famille Machiour. Ils ont formellement interdit toute déclaration à la presse marocaine, arguant que cela compliquerait le processus de rapatriement du défunt.
Le Contexte Troublant
Il est essentiel de rappeler que cette affaire a débuté lorsque la Garde côtière algérienne a ouvert le feu sur deux jeunes Marocains, il y a tout juste une semaine. Ces jeunes, accompagnés de trois autres amis, avaient entrepris une excursion en jet-ski depuis le port de Saïdia en direction de « Ras El Ma », une région relevant de la province de Nador. Cependant, ils se sont égarés lors de leur retour à Saïdia, pénétrant involontairement dans les eaux territoriales algériennes.
Malgré une semaine écoulée depuis cet incident tragique, la famille d’Abdellali Machiour n’a toujours pas pu rapatrier le corps de leur fils pour l’inhumer dignement à Oujda, sa ville natale. La situation demeure tout aussi préoccupante pour la famille d’Ismail Snabi, toujours sans nouvelles de leur fils détenu dans les geôles algériennes.
L’affaire de l’Algérie exigeant un tribut exorbitant à la famille du jeune tué à Saïdia soulève des questions cruciales quant à la manière dont cette situation complexe sera résolue. Les demandes financières, les contraintes politiques et la pression exercée pour soutenir la version algérienne des faits rendent cette affaire d’autant plus épineuse. L’espoir réside désormais dans une résolution rapide qui permettra aux familles endeuillées de rapatrier les corps de leurs proches pour une sépulture digne, mettant ainsi fin à cette douloureuse saga qui affecte les deux nations voisines.
