En réponse à l’envolée des prix de la volaille, une campagne de boycott a émergé sur les réseaux sociaux au Maroc, sous le hashtag « Laissez-le caqueter ». Cette initiative vise à faire pression sur les producteurs et commerçants afin de ramener les prix à des niveaux plus abordables.
Ces dernières semaines, les prix de la volaille ont atteint des sommets inédits, affectant gravement le pouvoir d’achat des citoyens marocains. Pour contrer cette situation, des utilisateurs des réseaux sociaux ont lancé un appel à la mobilisation générale pour boycotter les produits de volaille. Cette campagne espère inciter les acteurs du marché à ajuster leurs prix.
Les raisons de cette flambée des prix sont variées. Certains observateurs attribuent cette hausse à la spéculation et à la cupidité des intermédiaires, tandis que d’autres pointent le manque de pluie et l’augmentation des coûts des aliments pour animaux comme causes principales. Quoi qu’il en soit, la conséquence est une pression accrue sur les budgets des foyers marocains, qui comptent sur la volaille comme source de protéines accessible.
Les appels se multiplient pour étendre cette campagne de boycott à l’échelle nationale. Sur Facebook, les messages de soutien se diffusent rapidement, avec des recommandations pour maximiser l’impact du boycott. L’un des messages encourage la solidarité des consommateurs : « En unissant nos efforts, nous pourrons faire descendre le prix du poulet à moins de 15 dirhams le kilo. Boycottons ensemble pour rendre la volaille accessible à tous. »
Outre la flambée actuelle des prix, les citoyens craignent une possible propagation de cette tendance aux prix des viandes blanches. Les parlementaires avaient déjà exprimé des inquiétudes quant à l’impact potentiel de la hausse des coûts sur les viandes blanches, essentielles pour une partie importante de la population.
Cette campagne de boycott représente une tentative collective des consommateurs marocains pour faire face à la crise actuelle et rappeler aux producteurs et commerçants l’importance de maintenir des prix raisonnables.