mardi, 10 septembre, 2024 à 14:19
Rabat – La question palestinienne et le sort d’Al-Qods Acharif étaient et resteront la cause de tous les Marocains, Roi, gouvernement et peuple, et un axe central de l’action politique, diplomatique et humanitaire que mène le Maroc, sous le Leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, a affirmé, mardi à Rabat, le président de la Chambre des Conseillers, Enaam Mayara.
Dans une allocution à l’ouverture des travaux de la 52è réunion du Comité exécutif de l’Union parlementaire des États membres de l’OCI (UPCI), M. Mayara a rappelé l’appel de Sa Majesté le Roi, réitéré à maintes reprises et procédant de l’engagement du Souverain en faveur de la paix, et en Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, à une action collective, chacun de sa position, pour un cessez-le-feu immédiat, global et durable, l’acheminement de l’aide humanitaire, de manière fluide, en quantités suffisantes à la population de Gaza, et un rejet total de toutes les formes de déplacements forcés, de punitions collectives et d’actions de représailles contre les Palestiniens.
M. Mayara a relevé à cette occasion que cette réunion constitue une opportunité pour discuter des mécanismes à même de renforcer l’action islamique commune afin de mettre un terme immédiatement à toutes les exactions israéliennes et soutenir la création d’un État palestinien sûr et stable conformément aux lois internationales pertinentes, notant que les parlementaires sont tenus de redoubler d’efforts pour lancer une action urgente et agissante en soutien à cette cause en insistant sur l’impératif de protéger les civils et de condamner toutes les agressions et les violations subies par le peuple palestinien.
D’autre part, le président de la Chambre des Conseillers a souligné que les États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) font face à des crises économique, politique, sécuritaire, environnementale et sanitaire de nouvelle génération, qui exigent, plus que jamais, de faire valoir l’esprit de fraternité, de solidarité et de synergie, et de fédération des efforts pour concevoir des programmes et des projets permettant de relever les défis communs et de réaliser le développement desdits pays.
Dans ce sens, il a noté que l’appartenance africaine du Royaume du Maroc “nous appelle toujours à mettre en avant l’importance du développement durable et du renforcement de la coopération islamique commune au profit des États africains membres de l’Organisation et à soutenir leurs économies à travers des initiatives régionales de développement et des mesures concrètes visant à assurer le bien-être et la prospérité économique des peuples africains”, rappelant à cet égard l’Initiative Atlantique visant à faciliter l’accès des pays du Sahel et du Sahara à la façade atlantique.
Le Maroc s’est engagé, depuis des années, dans plusieurs initiatives visant à contribuer de manière efficace à jeter les bases de la coexistence et du dialogue entre les civilisations, dont l’Initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, devant le onzième Sommet islamique tenu à Dakar en mars 2008, et le lancement du Plan d’action de Rabat en 2013 sur l’interdiction de l’apologie de la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence outre l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies à l’unanimité, le 25 juillet 2023, d’une résolution présentée par le Royaume concernant “la promotion du dialogue entre les religions et les cultures et la promotion de la tolérance afin de lutter contre les discours de haine”, a-t-il fait savoir.
La forte implication du Royaume du Maroc se cristallise également à travers le soutien du dialogue entre les cultures et les civilisations, et l’accueil de nombreux forums et foras, à l’instar du 9ème Forum Mondial de l’Alliance des Civilisations des Nations Unies, tenu à Fès les 22 et 23 novembre 2022, et la Conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel, organisée à Marrakech le 13 juin 2023, a souligné M. Mayara.
Et de conclure que la diplomatie parlementaire cherche à jouer un rôle fondamental dans l’élaboration d’un nouvel ordre mondial plus équitable et plus bénéfique, considérant que les défis que connaissent les pays de l’OCI nécessitent de mettre à profit ce mécanisme en tant qu’outil efficace pour élaborer des politiques concrètes et globales, à travers l’échange d’expériences et de bonnes pratiques dans les divers domaines, en vue de faire face aux multiples crises auxquelles est confronté le monde islamique.
Au programme de cette 52è réunion du Comité exécutif de l’Union parlementaire des États membres de l’OCI (UPCI), qui se tient les 10 et 11 septembre au siège de la Chambre des représentants, figurent plusieurs points dont l’élection du Bureau, l’adoption de l’ordre du jour et du programme de travail, la lecture et l’adoption du rapport du Secrétaire général de l’Union, l’établissement du projet d’ordre du jour des Comités spécialisés permanents et des sous-comités, en plus de l’adoption du projet d’ordre du jour de la 26ᵉ session du Comité général de l’Union et de la 19ᵉ session de la Conférence de l’UPCI.