Ces vapeurs toxiques auraient été amenées par la climatisation.
John Cooper, 69 ans, et son épouse Susan, 63 ans, sont décédés en 2018 alors qu’ils étaient en vacances à Hurghada, une station balnéaire égyptienne sur la mer Rouge, avec leur fille et leurs trois petits-enfants. Ils sont tombés malades le 20 août à l’hôtel Aqua Magic et sont morts le lendemain. Face à cette tragédie aux circonstances mystérieuses, une enquête a été ouverte et confiée au coroner de Blackburn. Les conclusions ont été rendues publiques ce mardi 7 novembre.
Il en ressort que le couple séjournait à côté d’une chambre qui avait été fumigée pour éliminer les punaises de lit, comme le rapportent la BBC et le Daily Mail. D’autres vacanciers avaient « trouvé des punaises de lit » dans la chambre voisine, qui avait ensuite été « traitée avec un antiparasitaire » la veille du drame, indique la presse britannique. Ce pesticide fait partie d’un groupe de produits chimiques appelés pyréthrinoïdes, qui peuvent être toxiques pour l’homme s’ils sont inhalés en fortes concentrations.
« Une odeur de pâtes et de levure »
L’enquête a également révélé que la famille avait utilisé la climatisation de leur chambre la veille du décès, quelques heures après la fumigation. Les Britanniques avaient d’ailleurs remarqué une odeur particulière. « C’était une odeur de pâtes et de levure. Grand-mère a vaporisé du parfum, puis nous nous sommes préparés et sommes sortis prendre le thé », raconte une des petites-filles du couple défunt.
Si le reste de la famille a demandé à passer la nuit dans une autre chambre, John et Susan Cooper ont eux dormi dans la pièce. Ils auraient alors respiré des vapeurs toxiques qui leur auraient été fatales.