Hausse des prix du poulet : Nouvelle augmentation prévue… Des professionnels menacent de protester
Les prix du poulet sont sur le point de connaître une nouvelle hausse, avec le prix d’un kilogramme atteignant 19 dirhams, contre moins de 15 dirhams la semaine dernière dans divers points de vente au détail à travers le royaume.
L’insatisfaction des citoyens face à la hausse des prix
Dans ce contexte, un groupe de citoyens a exprimé son mécontentement face à la nouvelle hausse des prix du poulet, après avoir respiré un soupir de soulagement suite à la baisse de son prix au cours des derniers jours.
Réaction du chef de l’Association nationale des producteurs de viande de volaille
Répondant à ce sujet, le président de l’Association nationale des producteurs de viande de volaille, Mustapha Al-Mountassir, a révélé que « les prix actuels auxquels le poulet est vendu sur les marchés marocains restent raisonnables », indiquant que « une réduction des prix plus importante que celle en cours aurait un impact sur les producteurs et entraînerait ainsi l’arrêt du cycle de production ».
Al-Mountassir a expliqué que « les éleveurs de poulets ont subi de graves perturbations pendant et après la période de l’Aïd al-Adha, au cours de laquelle les familles se tournent vers la consommation de viandes rouges, ce qui menace la continuité de la production », soulignant que « si cela se produit, les prix doubleront, atteignant ainsi des niveaux sans précédent ».
Les producteurs en difficulté et les appels à l’action
Le même intervenant a insisté lors d’une déclaration à la presse sur le fait que « certains producteurs ont cessé leurs activités pour éviter la faillite, tandis que d’autres continuent relativement », ajoutant que « les citoyens doivent reconnaître que les prix auxquels le poulet est actuellement vendu sont les prix originaux, sinon la production s’arrêtera si le produit est commercialisé à un prix inférieur ».
Les raisons de la crise
Concernant les raisons derrière cette crise qui frappe le secteur avicole depuis plusieurs mois, le professionnel souligne que « le problème réside dans la persistance de la hausse des prix des aliments pour animaux malgré la baisse des prix des matières premières », se demandant « pourquoi les prix des aliments pour animaux n’ont-ils pas baissé ? ».
Appel à l’intervention du Conseil de la concurrence
Face à cette situation, le président de l’Association nationale des producteurs de viande de volaille a appelé le Conseil de la concurrence à intervenir et à surveiller les prix, car « les usines d’aliments pour animaux sont responsables de la hausse des prix », selon ses termes, soulignant que les professionnels prévoient d’organiser des manifestations de protestation si les prix des aliments pour animaux ne diminuent pas d’ici la fin du mois en cours.