Israël a confirmé la mort d’Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, lors d’une frappe aérienne à Beyrouth, vendredi soir. Le bombardement ciblait le quartier général du Hezbollah dans la banlieue sud de la capitale.
L’attaque a fait six morts et 91 blessés, selon le ministère libanais de la Santé. Six immeubles ont été rasés dans l’opération. Parmi les victimes figurent également Ali Karki, commandant du Front Sud du Hezbollah, ainsi que d’autres hauts responsables du groupe.
La frappe intervient dans un contexte de montée des tensions. En réponse, le Hezbollah a lancé des dizaines de roquettes sur Israël, touchant le nord et le centre du pays, ainsi que la Cisjordanie occupée.
Répercussions immédiates sur Beyrouth
Beyrouth, frappée durement, est méconnaissable. Les rues de la banlieue sud sont désertes, les bâtiments en ruines. De nombreux habitants ont fui. Ceux qui restent cherchent des abris ou dorment dans leurs voitures, les plages servant de refuge improvisé.
Le gouvernement libanais peine à répondre à la situation, les secours étant débordés. Les équipes fouillent les décombres à la recherche de survivants, mais la tâche s’annonce longue et difficile. Le bilan pourrait encore s’alourdir.
Renforts militaires côté israélien
Israël ne compte pas en rester là. Samedi matin, l’armée israélienne a mobilisé trois bataillons de réservistes, après avoir déjà déployé deux brigades plus tôt dans la semaine. Une offensive terrestre n’est pas exclue. Les forces israéliennes continuent de bombarder le sud de Beyrouth et la vallée de la Bekaa.
Israël affirme vouloir neutraliser le Hezbollah. Mais cette campagne pourrait pousser les deux camps vers un conflit plus large, voire une guerre totale, une perspective qui inquiète la communauté internationale.
Un climat explosif au Liban
Les scènes à Beyrouth rappellent les pires heures de la guerre civile. Les routes menant aux montagnes sont noires de monde, des familles marchent à pied, portant tout ce qu’elles peuvent emporter. L’exode est palpable, le stress omniprésent. Les abris de fortune sont bondés, et certains dorment à la belle étoile, dans l’attente de nouvelles frappes.
Avec plus de 720 morts au Liban cette semaine, la situation humanitaire se dégrade rapidement. Les analystes craignent que ce soit le début d’une nouvelle ère de violence prolongée au Moyen-Orient.
Ces crimes sauvages et barbares des sionistes doivent avoir une réponse énergique et cette réponse est militaire et destructrice !