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Fusillades à Nîmes : Sans eux, « il n’y aurait pas d’offres et donc il n’y aurait pas de trafic »… Gérald Darmanin pointe du doigt les consommateurs de drogue

Après la mort de deux jeunes personnes dans le quartier de Pissevin à Nîmes (Gard) cette semaine, le ministre de l’Intérieur renvoie en partie la responsabilité de ces drames sur les consommateurs de drogue.

Deux jeunes personnes ont perdu la vie cette semaine dans le quartier de Pissevin à Nîmes (Gard), théâtre de règlements de compte sur fond de trafic de drogue. Avant de s’y rendre ce vendredi 25 août, Gérald Darmanin s’est exprimé sur ces drames au micro de RTL. « Il faut trouver les auteurs de ces crimes affreux. La police judiciaire a déjà un certain nombre d’interpellations », a annoncé le  ministre de l’Intérieur. 

« Ces crimes ne peuvent pas rester impunis. Ensuite, il faut démanteler le trafic de drogue très enkysté. Il ramène beaucoup d’argent, un point de deal c’est entre 60.000 et 100.000 euros par jour. Avec ça on finance beaucoup de choses », a dénoncé le ministre, qui a décrit le trafic de drogue comme « un écosystème de l’ensemble de la délinquance ». « Non, le RAID ne suffira pas. Il faut montrer que c’est l’autorité de l’État qui l’emporte. (…) Ce que nous souhaitons avec le président de la République, c’est l’éradication de ces trafics. (…) S’il faut mettre davantage, on mettra davantage », a-t-il martelé.

Fayed, 10 ans, « une victime collatérale de la consommation de drogue »

Et de renvoyer en partie la responsabilité sur les consommateurs de drogue : « Le gamin de 10 ans qui meurt, c’est une victime collatérale de la consommation de drogue. Quand vous fumez du cannabis, ça a des conséquences. S’il n’y avait pas de consommateurs, il n’y aurait pas d’offres et donc il n’y aurait pas de trafic ».

Depuis lundi, la CRS 8, présentée comme une unité d’élite chargée du maintien de l’ordre, ainsi que le RAID ont été déployés dans ce quartier.

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