La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Fès a condamné, ce lundi, un Marocain résidant en Belgique à trois ans de prison ferme. L’homme avait été poursuivi pour avoir fait une Fausse Alerte à la Bombe à l’Aéroport de Fès-Saïss.

Cette affaire a débuté lorsqu’une plainte a été déposée par l’administration de l’aéroport contre le prévenu, originaire de la région de Tahla, près de Taza. Le conflit a éclaté après que le résident belge ait eu un différend avec un employé de l’aéroport en raison d’un retard de vol. En colère, le suspect a alors fait une fausse déclaration de bombe à bord de l’avion, entraînant le retard du vol et une réponse immédiate des autorités.

Une Réponse Rapide des Autorités

Le parquet a transmis la plainte à la gendarmerie pour compétence territoriale. Les enquêtes ont conduit à l’arrestation du suspect, qui a ensuite été transféré à la prison de Bourkaïz. Le tribunal a décidé de maintenir le prévenu en détention préventive jusqu’à son jugement, qui s’est soldé par une condamnation ferme.

Un Message Clair Contre les Fausses Alertes

La décision du tribunal illustre la rigueur avec laquelle les autorités marocaines traitent les fausses alertes à la bombe, surtout dans un contexte de sécurité aéroportuaire accrue. Ce verdict envoie un message fort à ceux qui pourraient perturber l’ordre public avec de fausses déclarations.

Conséquences et Réflexions

Les fausses alertes à la bombe ont des conséquences graves, mobilisant des ressources importantes et semant la panique parmi les passagers et le personnel aéroportuaire. Cet incident met en lumière la nécessité d’une gestion calme et professionnelle des conflits dans des environnements stressants comme les aéroports.

En conclusion, cette affaire rappelle les responsabilités de chacun en matière de sécurité publique. Le système judiciaire marocain a montré, par cette condamnation, qu’il n’y a pas de place pour les comportements irresponsables qui compromettent la sécurité et la tranquillité des autres.