L’Office des changes a annoncé de nouvelles mesures visant à assouplir et simplifier le régime des voyages pour études à l’étranger, selon une circulaire récemment publiée. Ces modifications, conçues pour répondre aux besoins croissants des étudiants marocains, concernent principalement les types de dépenses couvertes, les plafonds autorisés et les modalités administratives.
Des dépenses élargies pour couvrir davantage de besoins
La définition des voyages pour études inclut désormais les études post-baccalauréat dans des établissements publics ou privés, les formations professionnelles, ainsi que les formations linguistiques exigées par les établissements d’accueil. Les frais éligibles englobent les frais de scolarité, de séjour, ainsi que les loyers et charges connexes.
Moins de paperasse pour plus de fluidité
La documentation nécessaire a été simplifiée : une facture ou une attestation de l’établissement étranger suffit pour justifier les frais de scolarité et de séjour. Pour les préinscriptions, une attestation d’inscription devra être fournie dans les quatre mois suivant le premier transfert. Toutefois, des justificatifs émanant des autorités compétentes restent requis pour des montants dépassant les plafonds habituels.
Plafonds rehaussés et souplesse accrue
Les frais de séjour plafonnent toujours à 12.000 dirhams par mois, mais des transferts supérieurs peuvent être effectués avec des justificatifs appropriés. De plus, les étudiants peuvent anticiper leurs paiements jusqu’à 12 mois. Ils bénéficient également de la possibilité d’ouvrir un compte bancaire à l’étranger, à condition de le clôturer et de rapatrier les fonds restants à la fin de leur séjour.
Programmes d’échange et formations linguistiques
Les participants à des programmes d’échange profitent désormais des mêmes facilités pour couvrir leurs frais de séjour et de logement, bien que les frais de scolarité soient souvent pris en charge par les programmes eux-mêmes. Par ailleurs, les dépenses liées aux formations linguistiques sont désormais couvertes, à condition qu’elles soient justifiées par l’établissement d’accueil.
Ces évolutions marquent une avancée majeure dans le soutien aux étudiants marocains poursuivant leurs études ou stages à l’étranger, tout en rendant le processus administratif plus accessible et adapté à leurs réalités.