L’Espagne prévoit de mettre en œuvre un nouveau système de collecte d’empreintes digitales en 2025, visant à renforcer la sécurité aux frontières. Ce dispositif impose aux voyageurs de fournir leurs empreintes lors de chaque entrée et sortie du pays, soulevant des inquiétudes parmi les migrants, en particulier les Marocains, qui craignent pour leur liberté de mouvement.
Le nouveau système pourrait entraver la mobilité des migrants marocains, dont la vie quotidienne dépend souvent d’un déplacement fluide entre l’Espagne et leur pays d’origine. L’obligation de fournir des données biométriques à chaque passage risque de complexifier leurs voyages et de provoquer des tensions.
Les bénéficiaires de l’allocation chômage sont également concernés, avec la perspective d’une vérification régulière de leur présence dans le pays pour maintenir leurs droits. Le nouveau système pourrait obliger les allocataires à mettre à jour fréquemment leurs données biométriques, augmentant ainsi les risques de complications administratives et de sanctions en cas de non-respect des nouvelles exigences.
La mesure suscite des critiques croissantes en Espagne, où de nombreux défenseurs des droits des migrants dénoncent un fardeau supplémentaire pour des populations déjà fragilisées. Les experts mettent en garde contre un potentiel impact négatif sur les relations sociales et économiques dans un contexte de crise.
Sous pression, le gouvernement espagnol devra envisager des ajustements pour réduire l’impact de cette réglementation. Les associations de défense des droits appellent à une mise en œuvre plus flexible afin de préserver les droits des migrants et de minimiser les perturbations dans leur quotidien.
