Disparition d’Émile, 2 ans et demi : des « profils dangereux » recherchés, l’enquête s’élargit à 20 kilomètres autour de la maison des grands-parents

Les enquêteurs ont demandé aux communes alentour situées à une vingtaine de kilomètres du Vernet de leur donner la liste des personnes inscrites sur les registres des hôtels, des campings et des résidences locatives.
Qu’est-il arrivé à Emile, 2 ans et demi ? C’est la question qui reste sans réponse depuis le 8 juillet dernier. Ce jour-là, le petit garçon a échappé à la vigilance de ses grands-parents alors qu’il se trouvait en vacances chez eux au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Immédiatement, d’importants moyens ont été déployés pour tenter de le retrouver, en vain.
L’enquête criminelle de grande ampleur s’est donc élargie au fil des semaines. Les gendarmes de la section de recherches de Marseille et leurs collègues du groupement des Alpes-de-Haute-Provence ont pris la décision d’identifier toutes les personnes potentiellement suspectes. De ce fait, les membres de l’environnement familial du petit garçon ont été interrogés, comme les voisins ou les touristes présents dans la région au moment de sa disparition.
Des « profils dangereux » recherchés
Des interrogatoires qui n’ont rien donné. Alors, les enquêteurs ont demandé aux communes alentour situées à une vingtaine de kilomètres du Vernet de leur donner la liste des personnes inscrites sur les registres des hôtels, des campings et des résidences locatives. Les enquêteurs ont ainsi demandé le nom des personnes qui étaient présentes dans le secteur sur la semaine avant et celle après la disparition de l’enfant.
Ils veulent savoir s’il y avait près du lieu où Emile a été vu pour la dernière fois des personnes inscrites au FIJAIS (fichier des infractions sexuelles ou violentes) ou plus largement connue des services de police et de gendarmerie. Des individus considérés comme des « profils dangereux », comme l’expliquent nos confrères du Parisien.
Ces nouvelles analyses viennent compléter des investigations menées en amont sur l’ensemble des personnes dont les téléphones ont « borné » sur le relais téléphonique le plus proche du Vernet dans les journées des 8 et 9 juillet.