Des clients s’en sont plaints : une employée d’un club de plage virée « pour avoir des poils sous les aisselles »

Désormais, la salariée réclame à son ancien employeur une lettre publique d’excuses et une compensation financière de 2 400 euros.
Polémique en Catalogne à la suite du licenciement d’une employée du Kailua, un club de plage de Badalona, une ville du nord de l’agglomération de Barcelone. La polémique est née ce week-end après la publication du témoignage de cette dernière par le collectif LGBT Qaliubdn sur Instagram. Selon son récit, la travailleuse dit avoir été renvoyée « pour avoir des poils sous les aisselles ».
Elle explique que « c’est la plainte d’un client qui a imposé la condition que je me rase ou que je porte des manches courtes si je voulais continuer à y travailler ». Un jour après l’épisode survenu le 25 juin dernier, son employeur l’aurait informée de la rupture de son contrat, raconte l’employée.
Le club de plage reconnaît « une mauvaise gestion » des plaintes des clients
Contacté par le Periódico, l’établissement nie que le licenciement soit une conséquence de l’apparence physique de la travailleuse bien que les gérants admettent « une mauvaise gestion de la situation » concernant les plaintes de certains clients.
Il aurait été demandé à l’employée de s’épiler les dessous-de-bras, ce qu’elle aurait accepté. « Mais au bout de deux jours, elle a changé d’avis en disant que cela ne lui semblait pas correct. Dès lors, elle a été en conflit et c’est à ce moment-là qu’un des responsables lui a dit qu’on ne pouvait plus compter sur elle », explique l’un des propriétaires du club de plage au journal catalan.
Désormais, le syndicat CNT-AIT Badalona qui représente l’employée réclame au club de plage une lettre publique d’excuses, une compensation financière de 2 400 euros pour la salariée et l’engagement qu’une situation comme celle-ci ne se reproduit plus au sein des murs de l’établissement.