Le gouvernement marocain a annoncé une mesure qui pourrait révolutionner le monde des affaires. Dix tribunaux commerciaux, dans autant de villes, vont désormais permettre la création d’entreprises de manière entièrement électronique. Ce système, lancé après l’adoption du décret n° 2.22.92, vise à simplifier la vie des entrepreneurs.
La liste des villes concernées inclut Rabat, Casablanca, Fès, Oujda, Tanger, Marrakech, Béni Mellal, Agadir, Laâyoune et Dakhla. Des métropoles aux villes plus éloignées, toutes sont prêtes à accueillir ce nouveau dispositif. Les entrepreneurs n’auront plus à courir d’un bureau à l’autre. Tout sera accessible d’un simple clic.
Cette décision intervient sept mois après l’approbation du décret par le gouvernement, en application de la loi n° 88.17. L’objectif ? Réduire les délais et la bureaucratie. Désormais, les professionnels pourront créer, modifier et gérer leur entreprise via une plateforme numérique dédiée.
Il ne s’agit pas seulement de simplifier la création d’entreprises. Le décret prévoit également des procédures pour les changements post-création, comme la demande de certificats ou d’extraits d’actes juridiques. En bref, tout est pensé pour une gestion rapide et sans paperasse.
Cependant, une question se pose : la sécurité des données. Le gouvernement assure que des mesures strictes ont été mises en place. Chaque utilisateur devra passer par une identification sécurisée. Un compte personnel protégé par un code confidentiel sera requis pour accéder à la plateforme.
Cette initiative pourrait changer la donne pour de nombreux entrepreneurs marocains, leur permettant de se concentrer sur l’essentiel : développer leurs projets. Pour les autorités, c’est un pas de géant vers la modernisation du pays, avec un système qui promet de faire gagner temps et énergie à tous.
Le Maroc, autrefois ralenti par une bureaucratie tentaculaire, entre dans une ère où la technologie prend les rênes des procédures administratives.