Les autorités de Casablanca ont annoncé la suspension immédiate de l’octroi et du renouvellement des autorisations pour les gardiens de voitures opérant dans les espaces publics, selon un communiqué officiel du Conseil communal. Cette décision vise à mettre fin au désordre dans ce secteur, améliorer l’esthétique de la ville et renforcer la sécurité des citoyens.
Ce phénomène, récurrent dans la métropole économique, a suscité de nombreuses plaintes de la part des habitants. Des gardiens imposent souvent des tarifs arbitraires, créant des tensions et un sentiment d’insécurité. Cette situation a conduit les autorités à intervenir pour encadrer ce secteur informel.
Moulay Ahmed Afilal, vice-président du conseil communal de Casablanca, a souligné que cette mesure marque une rupture avec les pratiques traditionnelles et désordonnées du gardiennage. Il a également insisté sur l’importance d’intégrer ces travailleurs dans des structures formelles, en leur garantissant des droits sociaux et des opportunités d’emploi stables.
Pour concrétiser cette réforme, le Conseil prévoit d’introduire des contrats de gestion déléguée, définissant des conditions administratives et légales claires pour la gestion des parkings. Ce projet, soutenu par le ministère de l’Intérieur, ambitionne de moderniser la gestion des espaces publics tout en protégeant les droits des citoyens.
Des initiatives similaires ont déjà été menées dans d’autres villes comme Tanger, Tétouan et Al Hoceïma, avec des résultats prometteurs en matière d’organisation et de sécurité urbaine. À Casablanca, les autorités collaboreront étroitement avec la police et les forces locales pour assurer une transition efficace et renforcer la régulation des zones de stationnement.
Cette réforme ambitieuse, qui allie encadrement juridique et modernisation des infrastructures, représente une étape clé dans la gestion des espaces publics à Casablanca, offrant aux citoyens un environnement plus sûr et mieux organisé.
