Carcassonne : ils volent deux tireuses et 39 fûts de bière au stade Domec

De très nombreuses boissons non alcoolisées et près d’un millier de gobelets s’ajoutent à ce larcin, qui aurait vraisemblablement été commis durant la nuit de samedi ou celle de dimanche. Le club a porté plainte : le préjudice est estimé entre 15 et 20 000 euros.
Vendredi soir, 15 septembre, la victoire de l’USC fut belle, mettant sur de bons rails la fin de semaine du staff et des supporters. Mais ce lundi 18, le retour au stade eut l’effet d’un coup de massue. Durant le week-end, la buvette du stade Domec avait été victime d’un cambriolage massif, dont l’ampleur laisse à penser qu’il a été perpétré par des individus bien organisés.
Selon Gérard Laguzou, responsable sécurité de l’USC, les auteurs ont pénétré sur les lieux par l’arrière du site, détériorant un portail coulissant. De là, ils s’en sont pris à deux points précis. « À côté des buvettes autour du stade se trouve un chalet en bois, fermé à clé, poursuit le responsable. Ils ont forcé la porte, et emporté ce qui se trouvait à l’intérieur ». À savoir une quantité importante de boissons non alcoolisées, type soda, thé glacé ou sirop de menthe. Sans oublier… près d’un millier de gobelets, stockés par cartons de 200 ou 500. « Entre 400 et 600 d’entre eux étaient des éco-gobelets, sérigraphiés au nom du club », poursuit Gérard Laguzou.
« Il y en a au moins pour deux tonnes de marchandise »
Les voleurs ont aussi jeté leur dévolu sur un camion frigorifique, dont ils n’ont pas hésité à endommager les portes arrière pour dérober le contenu. « À l’intérieur se trouvaient deux tireuses, 39 fûts de 30 litres de bière chacun, des bouteilles de gaz et encore du soda. Ils sont forcément venus avec un véhicule : au total, il y en a au moins pour deux tonnes de marchandise ». Le club a bien sûr déposé plainte, et des policiers se sont rendus sur place afin d’effectuer les premières constatations. « Le vol a été commis entre samedi (16 septembre, NDLR) 15 heures et lundi matin », estime Gérard Laguzou. Et forcément de nuit.
En attendant, le préjudice est lourd compte tenu des quantités emportées. « Entre 15 et 20 000 euros. Les tireuses, c’est 4500 euros l’unité, et 150 euros le fût. Et il va falloir reconstituer tous les stocks ! » Reste à savoir ce que le ou les auteurs comptent faire de 600 gobelets estampillés USC…