Bensaid interpellé par le PAM pour la question des « Fake News »

Dans un retentissant coup médiatique, Mohamed Mehdi Bensaid, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, se trouve actuellement au centre de l’attention pour sa réponse à une question posée par le député du Parti Authenticité et Modernité, Mohamed El Touimi Benjelloun. Cette interrogation, adressée à son collègue de parti, concerne la stratégie que son ministère compte déployer pour contrer la propagation des fausses nouvelles sur les médias sociaux.
Le député El Touimi a souligné que la diffusion délibérée de fausses informations trompeuses est devenue un outil largement utilisé, soit à des fins lucratives, soit pour influencer les comportements ou les orientations de l’opinion publique nationale, voire pour nuire aux institutions.
Le député lui-même a insisté sur le fait que la propagation de ces fausses informations et de cette désinformation porte atteinte à l’ordre public, soulignant que la limitation de l’accès à l’information, en particulier aux informations officielles fiables, en facilite la propagation.
Dans sa question, El Touimi a également mentionné que les citoyens ne disposent pas des outils nécessaires pour vérifier l’exactitude des informations diffusées dans les différents médias.
Il a ajouté que certains individus, qu’on pourrait qualifier d’influenceurs, contribuent parfois à la diffusion de ces fausses informations, soulignant que le Maroc continue de présenter des lacunes dans la lutte contre ce phénomène.
El Touimi a expliqué que ces lacunes résident dans l’absence de diffusion régulière et systématique des informations disponibles au public conformément à la loi 31.13 sur le droit à l’information, ainsi que dans la limitation des ressources financières et humaines mises à la disposition du service public pour faire face à la propagation des fausses nouvelles et de la désinformation.
En conclusion, le député a exhorté le ministre Bensaid à divulguer la stratégie de son ministère pour lutter contre la désinformation et réduire la diffusion de fausses informations. Ce choc médiatique promet de continuer à susciter l’intérêt général et à mettre en lumière les enjeux cruciaux liés à la désinformation dans notre ère numérique.