Benmoussa clarifie la controverse sur l’inclusion de « l’homosexualité » dans les programmes scolaires

Le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et de la Jeunesse, Shakib Benmoussa, a pris position dans le débat qui a éclaté autour de l’adoption par les institutions éducatives étrangères au Maroc de programmes encourageant « l’homosexualité » et incitant contre l’unité territoriale du royaume.
Dans ce contexte, lors de sa participation à une conférence de presse organisée ce mardi 5 septembre, pour présenter les développements de la rentrée scolaire 2023-2024, le ministre a souligné que le Maroc possède des lois et des valeurs claires qui doivent être préservées, même par les institutions étrangères.
Benmoussa a également précisé que son ministère avait renforcé la vigilance et appelé à une approche régulière de la part des académies afin de garantir que toutes les institutions étrangères respectent les enseignements nationaux. Il a souligné que « le problème ne concerne pas les matières principales de ces institutions, car elles sont approuvées par le ministère de tutelle, mais il concerne les manuels complémentaires parfois imposés ».
En ce qui concerne les allégations concernant la vente de manuels scolaires par certaines écoles privées au sein de leurs enceintes, Benmoussa a révélé qu’un contrat serait établi pour définir la relation entre les familles et les établissements d’enseignement privés, de manière à ce qu’aucune institution ne puisse obliger les familles à acheter les manuels auprès d’eux.
Le même intervenant a affirmé que le contrat à venir garantira une relation transparente et claire entre les familles et les institutions, y compris les droits et devoirs de chaque partie.
En ce qui concerne l’entrée en fonction « chaude » des cadres administratifs au cours de cette saison, le ministre de l’Éducation nationale a expliqué que les demandes présentées par cette catégorie étaient largement intégrées dans le système unifié de base qui devrait être publié ultérieurement.
Il a ajouté que « les déductions auxquelles se plaignent les cadres administratifs ont cessé depuis le mois de juillet », mais que « certaines revendications restent en suspens en attendant la publication du système de base unifié du ministère ». Il a également noté que ce dernier « pourrait ne pas répondre à tous les problèmes soulevés en raison de plusieurs contraintes ».
Benmoussa a rejeté que les mesures de grève annoncées précédemment par les cadres administratifs soient liées à la grève, ajoutant que « il s’agit d’un groupe de cadres portant un certain nombre de revendications ».
Il convient de mentionner la coordination tripartite des associations de cadres administratifs de l’éducation nationale qui avaient déclaré un boycott et des protestations contre le ministre de l’Éducation nationale, Shakib Benmoussa, lors de la nouvelle rentrée scolaire. Cela concerne l’Association nationale des directrices et directeurs de l’enseignement primaire au Maroc, l’Association nationale des directrices et directeurs des lycées publics au Maroc et l’Association nationale des surveillants généraux, des inspecteurs et des directeurs d’études.
La coordination syndicale a menacé le ministère de l’Éducation nationale d’une « rentrée scolaire chaude » en réponse à son silence sur les demandes figurant dans son communiqué du 30 juillet 2023, notamment la récupération des montants déduits des salaires et des traitements des cadres administratifs, ainsi que l’absence de fixation d’une date précise pour les promotions au choix pour les années 2021 et 2022, et la réparation du préjudice subi par les administrateurs de l’éducation en raison de la désignation résultante de la nouvelle proposition du système de base, en l’absence totale de motivation et d’encouragement en tant que valeur évaluative de la nature des tâches et de la lourdeur des responsabilités.