Économie

Augmentation des tarifs : le Conseil de la concurrence ne peut agir que si une entreprise abusait de sa position dominante ou s’il y avait une entente entre les acteurs du marché.

Le Conseil de la Concurrence est un organisme chargé d’arbitrer entre les parties respectant la loi et celles pratiquant des pratiques anti-concurrentielles. Mardi, à Rabat, Ahmed Rahhou, président du Conseil, a affirmé que le Conseil ne prend pas de position concernant les hausses ou les baisses de prix, sauf s’il y a abus de position dominante ou entente.

Selon la loi marocaine, les prix des produits, biens et services peuvent être modifiés uniquement par l’offre et la demande. Cela revient donc aux vendeurs et distributeurs de décider s’ils doivent augmenter ou baisser leurs prix. De plus, la loi interdit les ententes sur les prix.

Le Conseil de la Concurrence a organisé une rencontre avec les médias pour leur expliquer les grandes problématiques du droit et de l’économie de la concurrence. Elle a été marquée par la présence de l’Ambassadeur de la Pologne au Maroc, Krzysztof Karwowski, ainsi que des représentants de l’Office de protection de la concurrence et des consommateurs de la Pologne et de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement.

Le Conseil de la Concurrence souhaite associer les médias à la valorisation des actions d’”advocacy” et des initiatives pédagogiques du régulateur des marchés, ainsi qu’à la protection des consommateurs et des opérateurs.

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