Alourdissement du Fardeau des Parents dans l’Éducation Privée : La Grogne Monte

Dans le secteur de l’éducation au Maroc, une situation suscite de plus en plus l’indignation des parents d’élèves. Il s’agit de l’ampleur du fardeau financier qui pèse sur leurs épaules en raison du nombre excessif de livres et de fournitures scolaires requis dans les écoles privées.
Des Questions sur la Pertinence des Manuels Scolaires Abondants
De nombreux parents se demandent si la quantité de livres imposée à leurs enfants est véritablement nécessaire sur le plan pédagogique. Parfois, il est exigé que les élèves possèdent jusqu’à 20 manuels, sans parler des cahiers et des fournitures scolaires supplémentaires.
Réagissant à cette préoccupation grandissante, Nourredine Akouri, président de la Fédération Nationale des Associations de Parents d’Élèves au Maroc, a révélé que « le Ministère de l’Éducation Nationale a mis en place un programme scolaire applicable à toutes les écoles, qu’elles soient publiques ou privées. Cependant, il est constaté que certaines écoles privées ajoutent des matières supplémentaires en dehors de ce programme. »
Un Appel à l’Uniformité dans l’Éducation
Le porte-parole syndical a insisté sur le fait que « les écoles privées devraient se conformer au programme ministériel, tout comme c’est le cas dans l’enseignement public. » Selon lui, « l’éducation marocaine doit garantir l’égalité des chances pour tous les élèves. »
Nourredine Akouri a également appelé les académies régionales à renforcer leur supervision et à veiller à ce que toutes les institutions suivent le programme ministériel. En contrepartie, il propose que l’achat de livres supplémentaires soit facultatif et laissé à l’appréciation des parents d’élèves.
Une Préoccupation Croissante
En somme, la préoccupation grandit parmi les parents d’élèves quant à la surcharge de livres et de fournitures scolaires dans les écoles privées au Maroc. Ils réclament une réforme pour alléger le fardeau financier des familles, tout en préservant la qualité de l’éducation de leurs enfants. Cette question mérite une attention accrue dans le paysage éducatif actuel.