L’Europe de l’Ouest et le nord-ouest de l’Afrique, dont le Maroc, subissent une vague de chaleur exceptionnelle causée par des changements atmosphériques d’origine arctique. Un système de haute pression persistant entraîne des températures élevées et un déficit de précipitations, affectant notamment le secteur agricole et les ressources hydriques au Maroc.
Les climatologues attribuent cette situation à une baisse de la pression atmosphérique dans l’Arctique, qui modifie les flux d’air et entraîne des zones de haute pression sur l’Europe et l’Afrique du Nord. Ces masses d’air chaud, rarement observées en automne, font grimper le thermomètre, particulièrement dans les régions sud et centre du Maroc, où la température dépasse les moyennes saisonnières.
La stabilisation de cette haute pression freine également les précipitations, ce qui inquiète les spécialistes de l’eau et les agriculteurs, déjà affectés par le manque de pluie. Les conditions sèches menacent les rendements agricoles et aggravent les tensions sur les ressources en eau.
Des prévisions météorologiques indiquent toutefois une possibilité de précipitations pour certaines régions du Maroc. Des modèles montrent que des dépressions atmosphériques pourraient se former, apportant des pluies dans les régions nord-ouest, nord-est et sur la façade méditerranéenne, mais ces projections restent incertaines et sous surveillance.
L’évolution de ces anomalies climatiques suggère un hiver potentiellement atypique pour l’hémisphère nord, avec des risques accrus de conditions extrêmes. Les observateurs mettent en garde contre des événements météorologiques imprévisibles, soulignant l’urgence d’une gestion proactive des ressources et l’adoption de stratégies d’adaptation climatique pour réduire l’impact de ces dérèglements sur les écosystèmes et les communautés.