Un gardien de cinéma à Agadir a fait sensation en prenant une décision inattendue, interdisant la projection d’un film marocain bien-aimé en raison d’une simple scène de baiser. Cette action a déclenché une vague de controverse dans la communauté cinéphile de la ville.
Un Acte Inattendu
Le gardien du cinéma désertique d’Agadir, profitant de l’absence des responsables de l’établissement, a remplacé la projection du film « Mort à Vendre » du réalisateur Fawzi Bensaidi, datant de 2011, par une comédie marocaine, tout cela en raison d’une seule scène de baiser.
Réaction du Public
Les amateurs de cinéma et les critiques ont été stupéfaits par cette décision. Le film « Mort à Vendre » devait être présenté dans le cadre du « Panorama du Cinéma Marocain », une initiative visant à raviver la passion pour le cinéma dans la ville. Le conseil municipal d’Agadir soutenait activement cette initiative.
Réflexions d’un Critique de Cinéma
Saïd El Mzawari, critique de cinéma, a commenté cette affaire en soulignant que la réouverture des cinémas à Agadir après une période de fermeture était confrontée à plusieurs défis. Il a noté le faible intérêt du public pour le cinéma et la prédominance des comédies sur grand écran. Selon lui, cela soulève des questions sur la gestion des nouvelles salles de cinéma promises par le Ministère de la Culture.
Un Appel à l’Éducation Cinématographique
El Mzawari a souligné l’importance de l’éducation cinématographique en enseignant la culture de l’image dès l’école. Il a rappelé que cette question avait déjà été soulevée par des acteurs du cinéma au Maroc.
Ce scandale cinématographique à Agadir soulève des questions sur la liberté artistique, l’importance de l’éducation cinématographique et la gestion des salles de cinéma dans la ville. La décision controversée du gardien de cinéma a suscité un débat animé parmi les cinéphiles et les professionnels du cinéma locaux.
