C’est une première depuis son accession à l’indépendance en 1962. L’Algérie a été désignée comme le pays le moins prospère du Maghreb. Cette constatation découle d’une récente étude menée par le Centre d’Études et de Recherches en Macroéconomie et Finances (CERMF).
Malgré ses abondantes ressources naturelles, le produit intérieur brut (PIB) par habitant de l’Algérie est tombé en dessous de celui de ses voisins en 2021, révélant ainsi une réalité économique préoccupante.
Selon le rapport, le pays dépend de manière excessive des hydrocarbures, qui représentent environ 90% de ses exportations.
Cette dépendance, due à une baisse constante des prix sur le marché mondial et à l’émergence des énergies renouvelables, a conduit à une situation économique délicate.
En comparaison, la Tunisie et le Maroc ont diversifié leur économie et sont devenus compétitifs dans divers secteurs tels que l’agriculture, le textile, l’automobile, l’aéronautique, la chimie et le tourisme.
Le Maroc, en particulier, a connu une expansion économique au cours des deux dernières décennies. Il s’est imposé sur la scène africaine grâce à un réseau bancaire étendu, d’importants investissements et la seule véritable industrie automobile du monde arabe.
De plus, tant la Tunisie que le Maroc ont réalisé des progrès significatifs en matière de climat des affaires, se classant respectivement troisième et cinquième en Afrique selon le dernier classement de la Banque mondiale.
